L'Armée

Que ce soit sur le terrain d'opération ou dans sa perception, rien ne se distingue plus de la Marine que l'Armée. Si les nobles et les hommes faisant vivre les forces spatiales de Trinitea peuvent profiter pleinement du soleil et des luxueux bâtiment du Spatioport, c'est dans les Bas-Fonds que la Caserne de l'Armée de Terre se situe, où jour après jour, elle lutte contre la racaille, la pègre, les gangs et tous ceux qui refusent l'ordre trinitéen au sein même des souterrains d'Isile.

Entrée de la Caserne de l'Armée de Terre:

Malgré cela, de nombreuses rumeurs courent sur les forces terrestres. Les plus anciennes remontent au siècle des Tyrans, critiquant les exactions faites par les soldats, malgré l'absence totale de marge de manœuvre que leur laissaient le SRT et les différents documents d'amnistie promulgués par le Sénat, ainsi que la jonction tardive au mouvement du Maître Obrez. D'autres se sont rapidement ajoutés, au fil des années, sans qu'elle ne soit confirmés ou démenties, rendant bien complexe l'étude de l'évolution de l'opinion trinitéenne. Les reproches les plus courantes sont l'inutilité de cette organisation, la corruption et le manque de résultat face aux criminels. Ces nombreuses critiques ont permis la réduction de leur budget par le Sénat, atteignant un montant si ridicule qu'il est encore étonnant que la propagande de recrutement fonctionne encore... dans les zones les plus bassement situées des Quartiers Populaires. Le point le plus critique fut atteint en 982, lorsque la dissolution de la Caserne fut débattue, par manque de fonds. Cette crise fut résolue par la vente des 50 sièges que possédaient les officiers terrestres à la noblesse spatiale, faisant d'elle la seule représentante des intérêts militaires devant le Sénat Trinitien.

Cependant, si elle existe un point sur lequel l'Armée peut prétendre battre la Marine, c'est bien grâce à sa hiérarchie méritocratique qui contraste avec les hommes des cieux de par sa liberté. On retrouve donc :

-les soldats et leurs spécialités (ingénieurs, médecins de guerre)
-les officiers, en charge de brigades contenant au maximum une dizaine d'hommes
-les Commandants, au nombre de 4, qui sont les têtes pensantes de l'organisation

Sans avoir de chef désigné, l'Armée compte sur ces 4 Commandants, qui sont parmi les rares individus de la Caserne connus et reconnus en dehors des Bas-Fonds.

Yisu Eyshan est un Chiss sociable et chaleureux envers ces hommes et tout trinitien qui croise sa route, mais qui sait se montrer particulièrement strict sur ces principes : ni enfants, ni innocents doivent souffrir de ces opérations. Ce sentimentalisme a plusieurs fois été désigné comme responsable des piètres résultats de ces hommes, mais comment peut-on reprocher à un homme d'une nation en paix de privilégier la vie humaine à l'efficacité ? Ces accusations sont rapidement abandonnées, à l'inverse de sa popularité.

Yisu Eyshan, devant les accusations du Sénat Trinitien:

Tann Hille est le nom qui arrive en tête parmi les districts modestes des Quartiers Populaires, puisqu'il a pu offrir un logement, une solde et un but à bon nombre de ces individus. Apparaissant comme un homme bon et se souciant de leur quotidien, il a failli être élu représentant d'un district au Sénat, mais il a refusé cette position pour lui préférer le devoir.

Tann Hille:

Sheran Ayle est le plus jeune des Commandants, et a été reconnu pour la blancheur de ces états de service. Pas une plainte, pas une rumeur, pas un seul problème contre lui, même à demi-mots. Il est vu comme un officier exemplaire, perdu dans une Caserne qui ne partage pas cet état de fait.

Sheran Ayle:

L'histoire d'Aleksa Fruu est tristement célèbre parmi les hauteurs des Quartiers Populaires. Femme s'étant battu bec et ongles pour offrir la meilleure place pour sa famille, elle perdit cette dernière durant la prise d'otages des Manoirs en 998. Depuis, on ne l'a plus jamais vu ailleurs que dans les Bas-Fonds, laissant la maison pour laquelle elle avait tant sacrifiée, vide et sinistrée. On dit que l'âme de ces proches continue de hanter le lieu.

Aleksa Fruu: